L’équipe Toro Rosso a analysé la voiture de Jean-Eric Vergne, qui avait fait une spectaculaire sortie de piste à Monza au freinage de la première chicane en début de course. L’erreur humaine, un blocage des freins à l’arrière suite à une pédale mal dosée, a été exclue : c’est bien une casse mécanique et plus particulièrement de suspension qui a contraint Vergne à l’abandon.
"Après la course, il a été établi à l’usine qu’il s’agissait bien d’une casse de la suspension à l’arrière de ma voiture," affirme Vergne aujourd’hui. "Il faut mettre cela sur le compte des choses qui peuvent arriver en course et passer à autre chose."
Sur le coup, le Français s’était plaint à la radio de souffrir du dos. Quatre jours après, il avoue avoir encore un peu mal.
"Je me sens assez raide dans le dos et le cou mais je pense que cela passer d’ici un jour ou deux et je vais pouvoir reprendre le cours normal de mon planning chargé d’ici Singapour. C’est dommage ce qui s’est passé à Monza : c’est toujours facile de dire ça après coup mais je pense que nous aurions pu avoir une très bonne course là-bas."