La Williams FW35 est le fruit du travail de Mike Coughlan, le directeur technique, et de son équipe technique, entièrement restructurée depuis un an. Évidemment, avec la stabilité des règlements, il n’était pas question pour Coughlan de repartir d’une feuille blanche : la FW35 n’est donc qu’une évolution de la FW34, une monoplace qui était déjà réussie et qui a même réussi à gagner un Grand Prix l’an dernier.
"Étant donné que les règles techniques sont restées stables durant l’hiver, je suis ravi des gains que nous avons faits avec cette voiture. Elle est meilleure et plus raffinée que la FW34 et je pense que tous ceux qui ont été impliqués dans ce projet peuvent se sentir fiers du travail qui a été accompli," commence Coughlan.
Même si la FW35 est une évolution de la voiture 2012, Coughlan précise que 80% des pièces sont nouvelles. Il y a notamment une nouvelle boîte de vitesses, des suspensions arrières totalement revues, un fond plat amélioré. Il y a également eu beaucoup de travail du côté des échappements et de la carrosserie. Et le plus évident, un nouveau museau à l’avant.
"L’effet Coanda des échappements va être un bon coup d’accélérateur pour nous. Il n’y a pas eu de clarifications des règles dans ce domaine alors nous allons travailler en étroite collaboration avec Renault pour en profiter nous aussi. L’usage du DRS étant restreint cette année, nous avons passé quelques ressources allouées à ce système sur d’autres domaines," ajoute le directeur technique de Williams.
"La voiture a aussi perdu beaucoup de poids, ce qui nous permet de mieux utiliser les lests. Nous avons manqué Jerez mais la voiture a été bien fiabilisée sur nos bancs d’essais à Grove, avec près de 3200 kilomètres d’essais. D’ici la première course, un nouvel ensemble aérodynamique sera monté sur la FW35," conclut-il.