David Coulthard, ancien pilote de Formule 1, était présent il y a quelques jours au Moscow Raceway pour animer l’Infiniti Red Bull Racing F1 Show. Heureux de prendre la piste, l’Ecossais a pu se pencher sur les disciplines animant les World Series by Renault. Pour lui, c’est une évidence, les stars de demain sont dans ces monoplaces !
David, vous revoilà au volant d’une Formule 1 ! Quelles sensations avez-vous ressenti ?
C’est toujours incroyablement bon de revenir au volant d’une Formule 1, surtout une F1 Championne du Monde. Remonter à bord me permet de redécouvrir l’incroyable niveau de performance d’une telle monoplace, même si je ne cherche pas les limites.
Réaliser des ‘donuts’, quelle sensation ça procure ?
Franchement, ce n’est pas simple ! Une F1 n’est pas faite pour ça mais pour être rapide, performante, efficace en virage. Il faut savoir rester concentré tout en régalant le public.
Comment avez-vous vécu votre week-end dans la peau d’un pilote F1, de nouveau ?
C’est très court et très intense ! Je suis arrivé le vendredi soir, avant de repartir le dimanche après-midi. J’assure le show F1 et ça me fait plaisir de le faire pour le public russe, qui montre beaucoup d’enthousiasme.
Après la F1, pourriez-vous prendre le volant d’une Formula Renault 3.5 ?
Je n’y avais jamais pensé jusque-là. J’avoue que c’est une voiture très performante. A mon époque, les disciplines d’accès à la F1 ne proposaient pas des monoplaces aussi sophistiquées. Elles étaient souvent rétives, difficiles à manœuvrer. Rejoindre la Formule 1 était un vrai soulagement, on pouvait laisser s’exprimer notre pilotage sur une monoplace performante et plus facile à conduire. Alors, les pilotes d’aujourd’hui ont de la chance de pouvoir préparer leur arrivée en F1 sur une voiture telle que la Formula Renault 3.5. C’est beaucoup mieux de pouvoir se former sur une telle voiture. Les pilotes ont un superbe outil de travail, la voiture parait incroyable. Mais je leur laisse ! C’est une voiture rapide pour de jeunes pilotes, pas pour des vieux comme moi !
Justement, que ressentez-vous en voyant de si jeunes pilotes dans le paddock des World Series by Renault ?
C’est fantastique de les voir s’affronter en piste, de profiter de cette chance pour espérer parvenir en Formule 1. Beaucoup n’y arriveront pas, c’est la sélection naturelle du sport automobile. Mais, dans ces pilotes, il y a les stars de demain, c’est une certitude. Ils sont à bonne école.
Pourriez-vous conseiller à votre fils de rejoindre une telle discipline ?
Tout à fait, j’y ai pensé en croisant Olivier Panis, qui suit la carrière de son fils. Il y a aussi Kevin Magnussen, le fils de Jan Magnussen. Il pourra faire du karting et grimper les échelons. S’il veut courir, je l’y encouragerai, c’est fantastique. S’il ne veut pas, je n’en ferai pas une maladie.