Lewis Hamilton a-t-il besoin de quelqu’un pour le recadrer de temps en temps puisque son équipe ne semble pas le faire ? David Coulthard nous parle ici de l’incident entre Lewis Hamilton et Felipe Massa dimanche passé à Singapour, des propos du père de Lewis (voir nos infos d’hier) et de l’utilité d’un manager.
"Je ne peux pas imaginer quelqu’un avec un aussi bon caractère que Felipe et je suis donc persuadé que sa colère va très vite passer," écrit David Coulthard dans sa chronique du Telegraph. "Felipe est un bon gars, il est très populaire parmi les pilotes. Il n’est pas du genre rancunier. Croyez-moi, il y a des pilotes qui auraient définitivement coupé tous les ponts en recevant de genre de tape sur l’épaule, mais cela n’arrivera pas avec Felipe."
"Selon moi Felipe n’aurait jamais dû faire ça, du moins pas devant les caméras. Mais dans le même temps, je comprends sa frustration. Il se bat pour conserver sa place chez Ferrari et l’accident bien qu’il ait été malheureux est certainement de la faute de Lewis. Toutefois, il n’est pas nécessaire de monter cela en épingle, car nous en oublierions les prestations extraordinaires de quelques pilotes Sebastian Vettel, Jenson Button et Paul di Resta," poursuit l’Ecossais.
Hier, Anthony Hamilton déclarait à propos de son fils qu’il avait besoin d’un manager sur les circuits, mais aussi dans sa vie. David Coulthard semble être du même avis.
"Ce qui est le plus intéressant, c’est le débat qui est né à la suite de ce nouvel épisode et qui a été lancé par le père de Lewis. Anthony a déclaré qu’un pilote avait besoin d’un manager qui s’impliquerait personnellement dans la vie de son pilote en plus de se déplacer avec eux sur les courses. Je ne connais pas les arrangements entre Lewis et son management de XIX Entertainment et je ne peux donc que donner mon avis personnel, mais je suis plutôt du même avis qu’Anthony," ajoute Coulthard.
"J’ai engagé Martin Brundle, mais ce n’est pas seulement parce que je suis écossais et que je ne voulais pas payer ses déplacements, car il se déplaçait lui-même sur toutes les courses (Brundle commente les GP pour la télévision britannique). Je l’ai engagé, car je savais que tout ce que je vivais il l’avait aussi vécu. Martin savait comment tout cela fonctionnait:le travail avec les ingénieurs, avec les médias, qui était qui en F1 et ce genre de choses. Il savait ce que je vivais, sur les circuits et hors des circuits. Nous étions et nous sommes encore des amis. C’est extrêmement important. (...) C’est lorsque cela ne va pas que vous avez besoin de quelqu’un qui vous parle en toute honnêteté et peut-être vous faire remarquer que vous n’êtes qu’un idiot," conclut-il.