Alors que Kimi Raikkonen semble sur le point d’être confirmé dans les heures ou jours à venir par Ferrari, se pose la question de savoir comment Fernando Alonso va accueillir la nouvelle. Comme nous vous le rapportions ce matin, l’Espagnol a préparé le terrain en affichant son pessimisme pour Felipe Massa et en déclarant qu’il accepterait n’importe quelle décision de son équipe.
David Coulthard pense également qu’Alonso ne partira pas suite à l’arrivée de Raikkonen.
"On ne peut pas dire qu’il ne se passe rien chez Ferrari, mais par rapport à certaines périodes turbulentes du passé, c’est relativement calme. La voiture termine sur le podium, du moins celle d’Alonso, et ce dernier a dit qu’il espérait faire mieux l’année prochaine, ce qui démontre qu’il pense à l’avenir," note l’Ecossais.
"Il y a des rumeurs incontrôlables à propos de son avenir, mais cela me semble impossible qu’il quitte Ferrari à la fin de la saison, du moins d’après ce que j’en sais," ajoute-t-il.
Que Ferrari gagne ou non, l’équipe "a toujours eu des projecteurs braqués sur elle et cela accroît la pression. La Scuderia a un statut particulier en Italie et cette folie force la Gazzetta dello Sport à écrire quelque chose à propos de cette équipe tous les jours. Il n’y a pas ça en Grande-Bretagne bien que la F1 représente beaucoup pour l’économie du pays. On ne le voit pas non plus lorsqu’un pilote britannique domine la F1."
Coulthard pense qu’Alonso a permis à la Scuderia d’afficher une autre image, moins réactionnaire au moindre problème.
"Nous avons été habitués à voir un peu plus de calme chez Ferrari avec Fernando Alonso qui fait du très bon travail. Il a su faire front alors qu’il n’a pas la meilleure voiture depuis trois ou quatre ans. Il est passé proche du titre deux fois. Cette année ce n’est pas le cas, il est plus loin de Vettel et cela a donc créé des tensions avec son équipe. Il faut faire attention que la frustration ne s’installe pas, c’est dans la nature humaine quand le succès ne vient pas après une longue période. Mais Ferrari a besoin d’Alonso et je suis certain qu’il restera."