David Coulthard, ancien pilote de l’équipe Red Bull et toujours ambassadeur de celle-ci, est persuadé que Sebastian Vettel et Mark Webber sont traités sur un strict pied d’égalité.
Il en est d’autant plus persuadé qu’il a porté les couleurs de cette équipe pendant quatre saisons, de 2005 à 2008. Et s’il a signé chez Red Bull, c’est pour ne pas devenir le nº 2 de Michael Schumacher chez Ferrari...
Lorsque McLaren l’a remercié à la fin de la saison 2004, David Coulthard avait en effet deux options intéressantes sur son bureau. La première provenait de la jeune équipe Red Bull et la seconde avait été envoyée par Ferrari...
"J’ai eu l’occasion de rejoindre Ferrari une fois, mais j’ai refusé leur proposition, car je ne voulais pas devenir le nº 2 de Schumacher," déclare Coulthard.
Le pilote écossais doit cependant bien reconnaître que la politique mise en place par Ferrari pour Michael Schumacher était de loin la plus efficace pour remporter des titres mondiaux, mais il ajoute qu’elle est aussi "moralement douteuse".
"L’autre méthode, c’est celle de l’égalité entre les pilotes, mais elle est incroyablement difficile à mettre en pratique," précise Coulthard.
Mark Webber s’est senti floué samedi passé à Silverstone lorsque son équipe a décidé de le priver de son nouvel aileron pour le confier à Vettel, mais Coulthard estime que l’Australien n’a pas peut-être fait le bon choix en étalant sa mauvaise humeur dans les médias.
"Mark a estimé que ses arguments auraient plus de poids en devenant publics, mais cette stratégie est risquée. Si cela se passe mal, ses relations avec l’équipe seront irrémédiablement compromises. En revanche, si cela passe, il pourrait consolider sa position en s’attirant la sympathie du public et on se souviendra de lui comme celui qui est devenu champion contre vents et marées," ajoute l’Écossais.