Comme d’autres, David Coulthard avait fortement critiqué les nouvelles règles en F1 à la suite de la course d’ouverture de Bahreïn qui avait été particulièrement rébarbative.
Aujourd’hui, il doit bien reconnaître que ce jugement était bien trop hâtif et qu’il n’y avait pas lieu de critiquer autant le travail de Max Mosley à la tête de la FIA.
"Je dois d’abord présenter mes excuses. Max Mosley, vous pouvez être un vilain garnement, mais vous n’êtes pas le méchant que j’ai décrit. Ma première chronique de la saison qui avait été écrite à la suite de la procession prodigieusement ennuyeuse de Bahreïn était titrée : ’Mosley nous a laissé une F1 soporifique’. Ahem. Pour ma défense, je n’étais pas le seul à penser qu’avec les règles que nous avait léguées le président sortant de la FIA, le championnat allait être plus ennuyeux à regarder que de la peinture qui sèche. Nous nous sommes tous trompés," raconte David Coulthard, dans sa chronique du Telegraph.
"Aidées par une météo capricieuse en Asie, les choses se sont rapidement animées après la course d’ouverture à Bahreïn. (...) L’excès d’exubérance de Lewis Hamilton dimanche passé à Monza et la victoire de conte de fées de Fernando Alonso sur les terres de Ferrari a été le dernier chapitre d’un script de plus en plus sensationnel. Avec cinq courses à disputer encore, ce championnat reste totalement imprévisible," ajoute le pilote écossais.