Alonso d’abord, Ferrari ensuite : les critiques émises contre la décision de la FIA de punir si tardivement Hamilton continuent à agiter le petit monde de la Formule 1 en ce début de semaine. Après avoir parlé de manipulation (Alonso), de scandale (Ferrari), hier c’était Montezemolo qui partait au front en qualifiant la situation de très sérieuse et inacceptable.
Ferrari espère que la FIA va analyser le problème... mais la FIA pourrait aussi analyser le problème Ferrari. Les critiques contre le sport et le pouvoir sportif sont assez mal vécues en général et ont déjà mené à des comparutions devant le conseil de la FIA, assorties d’avertissements, de sanctions et autres amendes diverses.
Même si la FIA n’envisage pas pour l’instant de prendre des sanctions selon plusieurs sources, le journal britannique The Guardian rapporte sur son site internet qu’un "certain nombre d’officiels de la FIA sont en colère", à la suite des propos des différents acteurs de la Scuderia.
Ferrari avait mis en avant hier sur son site internet quelques réactions de colère de ses fans, s’associant ainsi à certains messages peu flatteurs pour McLaren, Hamilton et la FIA. Le seul qui ait un peu tenté de calmer le jeu, sentant peut-être le souffle futur de la colère de la FIA, c’est Stefano Domenicali, le directeur de Ferrari...