Le Luxembourgeois Gérard Lopez, patron de l’équipe Renault, fonde de grands espoirs sur le Belge Jérôme D’Ambrosio qui cette saison apprend son métier de pilote de F1 dans la modeste équipe Virgin. Maintenant que Jérôme D’Ambrosio a un pied en F1 et même les deux, Lopez a-t-il atteint son objectif ?
"Non. L’investissement a été fait. Maintenant on doit l’aider à progresser. En fait, on aborde la partie la plus excitante qui consiste à le positionner dans une écurie de pointe," déclare Lopez dans les colonnes du journal Le Soir.
La poursuite de la carrière de Jérôme D’Ambrosio en F1 est toutefois conditionnée à l’intérêt que certains investisseurs, notamment belges, pourraient avoir à le soutenir à l’avenir.
"Nous avons fait ce qui nous semblait nécessaire, et même plus, pour que Jérôme arrive en F1. On n’ira pas plus loin. Donc si rien ne se met en route, la carrière de Jérôme en F1 s’arrêtera à la fin de la saison, voire plus tôt. On n’a pas à se substituer à des gens qui ne prennent pas leurs responsabilités. Au pire, il pourrait rouler avec une autre licence ou un autre passeport, mais en tout cas, il ne sera plus un ambassadeur belge et la Belgique perdra une opportunité qui présente tous les 15 ans," poursuit Gérard Lopez.
Lopez ajoute encore que si les choses ne bougent pas, Jérôme D’Ambrosio n’a même pas l’assurance de disputer son Grand Prix national à Spa en août prochain.
"On ne va pas attendre Spa ! Jérôme n’est pas en danger tant que nous déciderons qu’il ne l’est pas. Par contre, on n’attendra pas le Grand Prix de Spa pour savoir si ça bouge ou pas," ajoute Lopez.