C’est le Belge Jérôme D’Ambrosio que l’équipe Lotus a choisi pour remplacer Romain Grosjean qui a été privé de Grand Prix d’Italie par le pouvoir sportif pour avoir provoqué un énorme carambolage au départ du Grand Prix de Belgique de la semaine passée.
C’était un choix logique puisque D’Ambrosio est le pilote de réserve de cette équipe, mais le circuit de Monza n’est peut-être pas la plus facile du calendrier pour se lancer dans le grand bain.
"Monza, ce n’est vraiment pas un circuit facile pour apprendre le comportement de la voiture, car elle est plus nerveuse qu’ailleurs, plus difficile à piloter, à cause du fait qu’on roule avec très peu d’appui aérodynamique,” confie Jérôme d’Ambrosio au journal belge La dernière heure - Les sports. “C’est un vrai challenge et la portion la plus difficile c’est sûrement la première chicane, car on est à 340 km/h quand on commence à freiner, et c’est difficile de bien juger ce qu’on peut faire ou ne pas faire. En plus, c’est dans un pays dont je suis originaire, où j’ai grandi dans le sport automobile, en commençant par le karting, et où j’ai trouvé mes premières opportunités en tant que pilote. C’est pour ça que j’ai un casque spécial pour Monza, avec un gros drapeau italien.”
A-t-il un objectif pour la qualification et la course ? “L’adrénaline monte lentement, et l’important c’est de progresser, sans que je me fixe d’objectif de position, aux essais ou en course, que ce soit P5, P10 ou P15. Je serais juste déçu de ne pas aller en Q2. (...) Romain (Grosjean) est là, je sais que je peux lui poser des questions quand je veux. (...) J’espère aussi que je serai meilleur dans la voiture que dans la cabine de commentateur de télévision.”
En effet, lorsqu’il n’est pas en piste, Jérôme D’Ambrosio commente régulièrement les Grands Prix de F1 avec Gaetan Vigneron sur l’antenne de la RTBF.