Danica Patrick va mettre un terme à sa carrière de pilote à la fin du mois de mai, lors des 500 miles d’Indianapolis qu’elle disputera pour la huitième fois. Son meilleur résultat est une troisième place, en 2009, mais l’Américaine découvrira aussi la nouvelle monoplace, entrée en service en 2012. Elle veut toutefois marquer les esprits une dernière fois.
"J’ai toujours dit que j’espère que les gens se rappelleront de moi en tant que grande pilote, et en tant que femme. Et j’espère que ce sera dans cet ordre" lance-t-elle. "J’espère que ce sera une de ces histoires où l’on dit de la personne qu’elle est géniale et que c’était cool que ce soit une femme, une histoire unique et différente."
"Je ne veux pas qu’on repense à moi uniquement parce que je suis une femme. C’est un sujet difficile car je pense que les gens espèrent que je me fasse l’avocat des femmes, mais je crois juste en les gens qui exploitent leur potentiel."
Danica Patrick a passé cinq saisons en Nascar et a achevé sa carrière dans la discipline par une dernière participation, en février, au Daytona 500. C’est dans cette épreuve qu’elle a réussi son plus grand fait d’arme en Nascar aved la pole position en 2013.
"Je n’ai pas eu des résultats aussi bons que je le voulais en Nascar. C’est plus difficile, je luttais pour un top 10 ou un top 20, là où en IndyCar, je visais un top 5 ou une victoire. J’ai lutté autant que possible, ce sont deux disciplines difficiles mais en termes de résultats que les gens peuvent comprendre, l’IndyCar s’est mieux déroulée."
Elle reconnaît avoir rêvé à la Formule 1, tôt dans sa carrière, avant de revenir aux Etats-Unis : "J’ai passé quelques années en Angleterre et la F1 était tout ce dont je rêvais, mais quand je suis rentré aux Etats-Unis, je me suis dit que c’est là que je voulais être."
Elle a aussi été citée comme candidate potentielle à un baquet Haas, avant que l’équipe ne démarre son aventure en F1 : "Si Gene [Haas] était venu me voir, je l’aurais écouté, mais j’étais déjà presque trop vieille pour démarrer une troisième carrière."
Elle admet aussi ne pas être intéressée à l’idée de devenir directrice d’équipe, comme l’a fait une autre pilote d’IndyCar, Sarah Fisher, mais elle compte rester dans le cercle des sports mécaniques aux Etats-Unis.
"Il ne faut jamais dire jamais" poursuit-elle. "Pour faire court, je ne me vois pas capable de continuer à courir. Je vais rester à regarder et je serai curieuse de voir ce qu’il se passe, mais je ne me vois pas diriger une équipe, ni continuer à passer ma vie sur les routes."