Daniel Ricciardo est pilote de F1 et on pourrait penser qu’avec ce statut, il ne doit pas avoir la moindre difficulté à se faire des amis. Mais à l’entendre, ce n’est pas aussi simple que ça…
"On essaye de se faire des amis, mais ce n’est pas toujours facile," raconte le pilote australien. "Les amis que l’on a tendance à se faire sont d’autres pilotes, car on passe beaucoup de temps sur les circuits ; Pour tout vous dire, la personne qui a la plus proche de moi est mon entraîneur Stuart Smith. Lui aussi est Australien, de Brisbane, et il m’accompagne partout. Lorsque je rentre chez moi il est encore là et on s’entraîne ensemble."
"Je fréquente aussi un autre pilote australien avec qui j’avais roulé dans d’autres catégories. Il vit à cinq minutes de chez moi. Nous sommes aussi très proches et on s’entraîne ensemble. Dans ce métier, vous êtes souvent seul. Il est difficile de se faire des amis car on voyage souvent et quand on ne le fait pas, on est très occupé. Parmi les pilotes de F1, Mark (Webber) est mon meilleur pote. Je ne déteste aucun pilote, mais il n’y en a aucun avec qui je passe du temps. Il y a deux pilotes à qui j’ai dû dire un mot au cours des douze derniers mois, c’est tout dire. C’est comme ça en F1," poursuit Ricciardo.
Daniel Ricciardo a d’autres amis, mais ils sont pour la plupart restés en Australie et cela lui coûte plus de 400 euros par mois pour leur parler au téléphone. "Ca me coûterait encore plus cher s’il n’y avait pas Skype. C’est ce qui est le plus dur, mes amis et ma famille me manquent. Je ne les vois pas souvent, mais cette semaine, certains vont faire le voyage depuis Perth. Malheureusement, ma seule possibilité de les voir, ce sera dimanche soir lorsque tout sera terminé. Je suis impatient, car je ne sais pas quand je pourrai les voir à nouveau cette année," ajoute-t-il.