David Coulthard s’est rendu à Cuba pour participer à un rallye de voitures anciennes.
Ses vacances d’été, David Coulthard les a passées à Cuba avec Red Bull Racing. Au programme : pas de farniente mais des journées studieuses durant lesquelles l’Ecossais a voulu en savoir plus sur la tradition locale qui pousse les Cubains à adorer les voitures anciennes et à tout faire pour qu’elles puissent encore rouler. Et première leçon : si quelques 60 000 voitures classiques sillonnent encore les rues de La Havane, c’est parce que les véhicules plus récentes ont longtemps été interdits. Jusqu’en 2011, les Cubains n’étaient autorisés à acheter ou vendre que des voitures mises sur le marché cubain avant 1959, date de la révolution castriste.
Autant dire que l’histoire a pesé très lourd dans les relations des cubains avec le marché automobile. Et c’est donc à bord d’une Pontiac de 1955 que David Coulthard a visité le centre historique de La Havane et participé au Cuban Classic Car Rally. Coulthard, Tony Burrows (team manager de Red Bull Racing) et les deux équipes de mécaniciens qu’ils ont mobilisées pour ce voyage initiatique ont tous été épatés par les voitures croisées sur place et le talent mécanique des Cubains à les conserver en excellent état.
« J’avais déjà entendu parler des anciennes voitures cubaines mais il faut vraiment faire le déplacement pour se rendre compte du phénomène » a déclaré l’ancien pilote de Formule 1, « Ils peuvent les conserver en excellent état à partir de rien, en les bidouillant avec tout ce qu’ils peuvent trouver. Ils n’ont pas le droit de faire venir des composants donc là où un mécanicien classique se contenterait de changer une pièce défectueuse, eux doivent imaginer d’autres solutions ».
Même son de cloche chez Tony Burrows : « Je suis épaté par le talent des gens ici. Ils travaillent à partir de rien et font rouler ces voitures depuis près de 60 ans. Leur façon de régler les problèmes est incroyable ».
Source : Red Bull