Faisant écho aux propos de Zak Brown avant le week-end, Gil de Ferran a confirmé qu’il faudrait un moment avant que McLaren ne commence à aller mieux. Le nouveau directeur sportif de l’équipe envisage lui aussi plusieurs années de convalescence.
"Comme Zak l’a dit, nous savons qu’il faudra un moment pour restructurer l’équipe" admet le Brésilien. "J’ai rencontré nos actionnaires [Mansour Ojjeh, Michael Latifi et la famille royale de Bahreïn] et je le répète, leur soutien est total."
La structure de McLaren semble toutefois quelque peu désorganisée, avec un PDG, un directeur sportif, mais aussi des directeurs de département à l’usine et sur la piste, et il se dit qu’à l’image de Mercedes lorsque l’équipe a racheté Brawn GP, il y a trop de séparations des tâches à la tête de Woking.
"Oui, mais ça a fini par fonctionner pour eux, non ?" sourrit De Ferran. "Comme je l’ai dit, le chemin vers la lune commence par un premier pas. Je ne vois pas de souci avec notre structure."
L’influence de Fernando Alonso est telle chez McLaren que la rumeur laisse entendre que c’est lui qui a fait en sorte que De Ferran soit recruté, ce qui amuse ce dernier, qui reconnaît toutefois la puissance d’Alonso au sein de l’équipe : "J’aimerais penser que la raison pour laquelle j’ai été recruté se situe au niveau de mes compétences. Mais il sait de quoi il parle, et quand il dit quelque chose, il vaut mieux écouter."