A bientôt 41 ans, Pedro de la Rosa a quitté un confortable poste de pilote de réserve chez McLaren-Mercedes pour se lancer un ultime défi en Formule 1. En s’engageant avec la modeste équipe HRT pour les deux prochaines saisons, le pilote barcelonais n’estime pourtant pas qu’il s’agit d’un pas en arrière. Au contraire, pour lui, c’est surtout un énorme défi qui l’attend et le motive déjà.
« C’est un projet espagnol et pour moi, ça veut tout dire », a déclaré de la Rosa sur la radio espagnole COPE. « C’est un projet honnête. C’est un projet dans lequel on ne va pas vendre du vent. C’est une équipe de Formule 1 espagnole. Nous sommes derniers pour le moment mais, il y a un plan sur les deux prochaines années afin que nous fassions des progrès. C’est tout ».
Bien que challenge soit grand, l’Espagnol semble très excité à l’idée d’entrer dans l’arène. « C’est un énorme défi. J’aurais pu rester chez McLaren mais, je voulais faire cela. C’est beaucoup plus difficile mais, c’est aussi beaucoup plus intéressant », a poursuivi l’ancien pilote Jaguar. « C’est David contre Goliath mais, c’est aussi une raison d’être fier de se battre contre des équipes plus puissantes, avec des budgets beaucoup plus importants et qui construisent des F1 depuis 50 ans ».
« C’est pourquoi nous allons partir de zéro. Nous devons commencer avec modestie, en sachant où nous en sommes, avec l’ambition de grandir, de s’améliorer. Nous ne sommes pas ici pour faire de la figuration. Il n’y aura pas de révolution en Australie mais, nous voulons nous améliorer étape par étape », a insisté Pedro de la Rosa.
Le vétéran espagnol a également donné son point de vue le fait qu’il sera bien difficile d’être prêt pour les premiers essais de 2012 avec la nouvelle voiture. « Je ne pense pas qu’une équipe puisse savoir exactement ce qu’il va se passer en février car les règles ont changé et vous devez maintenant réussir au crash test avant le premier test », a rappelé le nouveau pilote HRT. « Et ça va être difficile pour toutes les équipes. D’autres peuvent avoir les mêmes doutes que nous. Mais nous avons l’intention d’être prêts. Nous verrons bien en janvier. C’est une situation difficile et c’est un défi pour toutes les équipes, pas seulement pour HRT ».