Presque 14 jours après l’accident de Maria de Villota à Duxford, Marussia a rendu le rapport de sa propre enquête aux autorités, qui poursuivent toujours la leur. Selon l’équipe anglo-russe, la voiture n’a pas été un facteur dans l’accident de la pilote espagnole.
Autrement dit, aucun problème mécanique n’a provoqué ou favorisé cet accident, ce qui suggère dans le communiqué de Marussia, à lire entre les lignes, que De Villota a commis une erreur de pilotage en voulant rejoindre la structure installée au bord de la piste d’aéroport. Marussia ne l’a toutefois pas écrit ou confirmé.
"Nous avons fait une première analyse immédiate après l’accident pour voir les premiers facteurs avant d’envoyer nos voitures au Grand Prix à Silverstone. L’équipe avait déjà pu constater que la voiture n’était pas en cause et a donc pu libérer ses châssis pour participer à la course," indique Marussia.
Après cette première enquête, des analyses plus poussées ont été faites, en parallèle avec une enquête externe et indépendante, qui ont conclu que la voiture n’a pas été un facteur dans l’accident. Le résultat a été transmis aux autorités et au régulateur indépendant de la sécurité du travail en Grande-Bretagne, Health & Safety Executive (HSE).
"Nous sommes satisfaits de voir que les analyses menées en interne excluent la voiture en tant que facteur de l’accident. Nous avons partagé nos résultats avec le HSE, qu’il les considère pour l’investigation en course. Cela a été un processus nécessaire pour comprendre la caise de l’accident. Nous en avons maintenant terminé et pouvons à nouveau nous concentrer sur la priorité, la santé de Maria. De ce côté nous continuons à la soutenir ainsi que sa famille autant que nous le pouvons," a commenté John Booth, le patron.
Les autorités vont certainement se pencher sur la présence du camion en bord de piste et surtout de la rampe arrière de chargement/déchargement qui était déployée à hauteur de casque. Marussia pourrait être accusée de négligence.