Alors que l’édition 2013 du Grand Prix de Belgique vient de s’achever, les organisateurs se sont félicités d’une hausse de la billetterie, ont-ils confié au journal belge L’Echo. Les objectifs sont quasiment remplis, et le déficit du circuit s’en trouve quelque peu renfloué.
« Nous ne sommes pas loin de notre objectif de 60 000 tickets payants » a expliqué André Maes, directeur général du circuit de Spa Grand Prix, la société gestionnaire de l’épreuve. Le circuit avait vendu 52 000 billets l’an dernier, ce qui confirme une bonne hausse.
« Nous avons enregistré une hausse de 10% de nos espaces de réception, la région wallonne a fait une superbe opération de promotion avec des délégations internationales telles que l’Afrique du Sud, la Corée du Sud, l’Inde, le Vietnam qui ont répondu à son invitation » continue Maes.
Le déficit devrait donc passer tourner autour des 5 millions d’euros pour l’édition 2013, alors qu’il était de 6.3 millions en 2012 et de 5.7 millions en 2011.
« Le Grand Prix de Formule 1 est cher mais l’impact économique et médiatique est important » a quant à lui déclaré le ministre wallon de l’économie, Jean-Claude Marcourt. « C’est une vitrine internationale pour la Wallonie et la stratégie que nous avons mise en place s’avère payante. Nous remontons étape par étape le nombre de spectateurs et notre objectif est de réduire le déficit ».
Autre bonne nouvelle pour le Grand Prix de Belgique, la société de gestion du circuit de Spa-Francorchamps a communiqué un plan d’investissement de 15.5 millions d’euros. Sa capacité va être augmentée puisque deux nouvelles tribunes seront construites avec ces fonds, dont une vers le Raidillon.
« C’est un plan qui court jusqu’en 2018, il sera financé sur fonds propres » a expliqué un responsable de l’épreuve. « Nous avons commencé à dégager des bénéfices et avons nettoyé nos comptes. Actuellement, au niveau du Raidillon, c’est une tribune démontable, mais vu le succès grandissant des activités et notamment du Grand Prix de Formule 1, nous voulons construire une tribune permanente ».
Le Grand Prix de Formule 1 est pour le moment prévu jusqu’à l’an prochain, alors que l’ensemble des activités du circuit représentent un chiffre d’affaire de 7.161 millions d’euros pour un bénéfice net de 618 570 euros.