Pedro de la Rosa a évoqué le circuit de Monaco, qui accueille ce week-end le Grand Prix, et qui est selon lui le plus difficile du championnat.
Le pilote d’essais de Ferrari connaît bien ce circuit pour y avoir disputé six courses entre 1999 et 2012 et sait ce qu’il ne faut pas faire pour aller au contact des rails. L’Espagnol n’y a d’ailleurs vu l’arrivée qu’une seule fois, en 2002.
« Pour moi les deux circuits les plus difficiles du calendrier sont Monaco et Singapour. Il n’y a pas de place pour l’erreur, vous devez toujours être à la limite et effleurer les murs et rails sans jamais perdre sa concentration. C’est pour ces raisons que tous les pilotes disputent la course avec admiration et respect parce qu’à ces endroits, plus qu’ailleurs, l’apport du pilote est vital », reconnaît Pedro de la Rosa.
« Le côté mécanique n’est pas moins important pour autant. Les suspensions et la boîte de vitesses sont beaucoup sollicitées et vous devez régler la voiture à la hauteur maximale pour le sous-virage et les nombreux virages lents. »
L’Espagnol est impatient de voir l’impact qu’aura le nouveau V6 sur le passage de certains virages en qualifications. « Cette année c’est très intéressant de voir comment les pilotes abordent l’épingle du Loews. Avec une vitesse supplémentaire [les F1 en ont 8, ndlr] ils devront travailler sur l’opportunité de passer soit en première vitesse ou d’utiliser la seconde et donc d’avoir une meilleure vitesse à la sortie », ajoute de la Rosa.
L’occasion aussi de parler de l’utilisation de la radio, qui se fait habituellement en ligne droite sur les circuits plus conventionnels. Ce qu’il n’y a pas à Monaco... « Il n’y a pas de lignes droites ! Donc sans perdre sa concentration, il faut également parler à la radio et même sur ce point, vous pouvez faire la différence entre un bon et un brillant pilote », admet-il.