De ses premiers tours de roue en 1998 avec Jordan à son rôle de pilote d’essais chez Ferrari l’année dernière, Pedro de la Rosa a pris pas moins de 100 départs en Formule 1 pour le compte de cinq équipes différentes. Mais sa carrière semble aujourd’hui au point mort.
« Je n’ai absolument pas jeté l’éponge, la course est dans mon ADN. Mais je suis lucide quant au fait que mon avenir m’emmènera plutôt vers des projets liés à d’autres catégories plus adaptées à mon âge, 44 ans, comme l’endurance par exemple. »
« Il faut être réaliste, il n’y a plus beaucoup de différence entre le GP2 et la F1 maintenant, ce qui signifie qu’il n’est plus aussi difficile de s’y faire. Et c’est mauvais pour les pilotes expérimentés comme moi, parce que sans le gros écart de performances, les jeunes pilotes s’adaptent très facilement. »
De la Rosa fait partie de ceux qui expliquent le succès de Ferrari en 2015 par la préparation en amont dès l’année précédente.
« Ferrari a mis en place une excellente stratégie qui a commencé à fonctionner en 2014. Le travail sur la voiture de 2015 était déjà engagé avant tous les autres concurrents, mais au prix d’un sacrifice sur la voiture de 2014. Et on a vu le résultat. »
L’Espagnol va aussi dans le sens de Luca di Montezemolo quand il pense que le remplacement d’Alonso par Vettel au sein de la Scuderia Ferrari était nécessaire.
« Fernando a toujours dit que le projet McLaren se ferait sur le moyen et long terme. Il sait mieux que quiconque ce dont il disposait chez Ferrari. Mais connaissant l’ambiance des derniers mois chez eux, le changement était nécessaire et c’est pourquoi j’ai toujours soutenu la décision de Fernando, même si c’est quelque chose qui m’a affecté. »