Afin de limiter les coûts, la FIA n’a cette année permis que de légères retouches des moteurs en cours de saison avec son système de jetons. Mais le président de McLaren Ron Dennis affirme au contraire que les règlementations ont gonflé les prix et créé des obstacles pour les écuries qui voulaient réduire l’écart avec leurs concurrentes.
« Je crois que ce qui me frustre dans ces règles, c’est que tout ce qui a été pensé pour réduire les dépenses les a en fait augmentées, principalement parce que la fiabilité passe par des tests sans fin sur les bancs d’essais. Je voudrais pouvoir aller tester nos voitures, avoir des libertés en soufflerie et sur les simulations informatiques. Quand vous n’êtes pas compétitif, il faut s’en sortir et pour le moment, les règles sont très contraignantes dans ce domaine. »
Et si le nombre de moteurs en piste est limité, une fois à l’usine tout est permis.
« Beaucoup de gens croient que vous utilisez un jeton chaque fois que vous changez le moteur, mais ce n’est pas comme ça que ça marche. Nous développons le moteur comme ça nous chante et il n’y a pas d’histoire de jetons ni de quota de moteurs en dehors des circuits. Ce n’est que quand vous tenez une amélioration significative que vous procédez à une évolution moteur avec les jetons. »
« Idéalement, ce serait toutes les 4 courses. Mais nous avons essayé de progresser plus rapidement et cela a affecté la fiabilité et rendu le tout plus délicat. Au bout du compte, cette douleur aiguë que nous nous sommes infligés est la manière la plus rapide de revenir où nous souhaitons. »