Lewis Hamilton avait remporté son premier titre mondial au terme de sa deuxième saison en Formule 1 chez McLaren, une équipe qu’il souhaitait rejoindre depuis sa tendre enfance, ce qui, à en croire Ron Dennis, le grand Patron de l’équipe de Woking, « fut une expérience intéressante pour tout le monde sans que tout ne se soit passé dans l’harmonie la plus totale. »
Hamilton avait ensuite rejoint l’écurie Mercedes en 2013 pour finir par rencontrr le succès qu’on lui connaît.
Et depuis, Dennis admet qu’il « n’approuve pas tout ce que Lewis dit ou fait » et qu’il éprouve maintenant des « sentiments contradictoires » à son égard. Ayant à l’occasion « perdu les pédales » selon Dennis, Hamilton n’est pas pour autant devenu un « paria. »
« Mais les grands athlètes le sont justement à cause de tous les sacrifices qu’ils doivent faire, reprend le président de McLaren. Et parfois, ces sacrifices font partie intégrante de leur enfance et les façonnent d’une certaine manière. Ainsi, ils ne sont pas toujours capables d’adopter les comportements et habitudes normalement considérés comme bons. »
« Si Lewis était chez McLaren, il ne se comporterait pas de cette façon parce que nous ne le lui autoriserions pas. Il se libère de certaines entraves dont il ne voulait pas. »
Et après le dernier faux-pas en date de Hamilton – son accident de nuit à Monaco, la semaine du Grand Prix du Brésil – Bernie Ecclestone a déclaré que « oui, je lui ai dit de faire plus attention en conduisant sur les routes publiques ! Mais comment ne pas le pardonner après le titre de champion qu’il venait de décrocher ? »