Plébiscité par tous ceux qui ont eu la chance de le voir, le film documentaire réalisé autour d’Ayrton Senna a tiré des larmes à Ron Dennis.
« Oui, à certains moments j’ai pleuré », a reconnu, dans la Gazzetta dello Sport, le Britannique, responsable de l’équipe McLaren à l’époque où le Brésilien a remporté ses trois titres mondiaux. « Certaines images m’ont profondément touché. Nous étions très proches, nous ne nous disputions que pour des histoires de contrats. »
Le film met en particulier l’accent sur la rivalité entre Senna et Alain Prost, et Dennis a indiqué n’avoir aucun regret d’avoir mis les deux hommes en compétition.
« Si vous essayez de gagner avec un seul pilote, alors la capacité de l’équipe à gagner en souffre », a-t-il ajouté. « Ce qui est clair, c’est que malgré cette rivalité, nous avons gagné 15 des 16 courses de 1988. »
Le Corriere della Serra a, de son côté, demandé à Dennis s’il pensait que le palmarès de sept titres mondiaux de Michael Schumacher serait différent si Senna n’était pas mort en 1994.
« Il faudrait une boule de cristal pour répondre à cette question », a-t-il répondu. « Quand il est parti chez Williams, l’équipe était en difficulté, mais il se serait servi de son expérience et aurait gagné au moins un quatrième championnat. »
Le film sera visible en France à la fin du mois de mai.