Les Accords Concorde qui lient les équipes, Bernie Ecclestone et la FIA, ne sont toujours pas signés pour la période 2013 à 2020. Alors que la saison débute dans moins de deux mois, y a-t-il de quoi s’inquiéter ? Pas d’après Bernie Ecclestone.
"Nous n’avons pas besoin d’un accord signé (pour courir). Cela n’a pas d’importance. Les Accords Concorde sont en réalité constitués de deux volets. Nous avons déjà réglé l’aspect financier avec les équipes. Tout cela est bouclé. Reste la partie sur les règlements, qui changent tout le temps. C’est vraiment là-dessus, sur la façon dont les règlements changent qu’il faut un accord," explique le grand argentier de la F1.
Si on lit entre les lignes le problème vient bien des négociations avec la FIA. "Ce qui affecte le plus les équipes, plus qu’autre chose, ce sont les règles techniques. Ce sont ces règles qui peuvent envoyer une équipe hors de la F1."
Un accord de stabilité est donc important. "Côté commercial, nous avons un accord," confirme Toto Wolff, le nouveau patron de Mercedes Motorsport. "Mais un accord global procurerait de la stabilité à notre sport. C’est à Bernie et à la FIA de trouver cet accord. Je ne pense pas qu’il y ait de grosses divergences de vue. Je leur fais confiance."
Un point de vue partagé par Eric Boullier, le directeur de Lotus F1 : "Nous manquons encore de garanties sur le futur. Pour construire un business il faut un peu de stabilité ou de garanties. Les règles sont nos principales sources de coûts alors il est important d’avoir de la visibilité à ce sujet pour contrôler nos coûts."