Pirelli n’a pas réussi à trouver la cause exacte de la crevaison du pneu de Rosberg. Seule certitude : c’est une cause extérieure et le pneu n’est pas en cause, au niveau de la gomme ou de la structure.
Pour aider à identifier les causes à l’avenir, une solution existe : filmer les pneus grâce à l’aide de mini-caméras. Certaines équipes en utilisent déjà pour tester ou surveiller certains composants de leurs voitures.
"Nous n’avons rien remarqué de particulier sur la télémétrie : il n’y a eu ni perte de pression ni augmentation de la température. Ce qui aurait pu nous aider, c’est d’avoir des caméras dirigées vers les pneus," explique Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport.
"C’est peut-être quelque chose à envisager pour l’avenir. Avoir 4 caméras aux 4 coins de la voiture avec, pourquoi pas, des vidéos en temps réel. Certaines équipes en utilisent déjà."
Hembery n’est pas surpris que le débris éventuel responsable de la coupure du pneu n’ait pas été retrouvé.
"Spa est un circuit très long, plus de 7 kilomètres. C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Vous pouvez y passer beaucoup de temps. Sur le circuit de Yas Marina, ils ont une machine pour ramasser les débris, vous seriez surpris par tout ce qu’on peut y trouver après son passage : des vis, des écrous, des morceaux de métal."