Les débuts de la F1 de 2014 ont-ils été embarrassants hier ? La question mérite d’être posée devant le peu de tours couverts par les équipes alors que certaines n’étaient pas vraiment prêtes.
La palme revient finalement à Red Bull Racing : c’est un composant monté à l’envers à l’usine qui a privé Sebastian Vettel d’une importante journée d’essais, se limitant au final à trois tours de vérification.
Alors que les équipes ont l’habitude d’enchainer parfois plus de 100 tours en une journée, le record est revenu hier à Kimi Raikkonen, avec 31 tours couverts... à 10 secondes des meilleurs temps habituels signés à Jerez. Au total, 93 tours couverts par l’ensemble des pilotes... contre 657 l’an dernier, lors de la première journée.
"Cela ne signifie rien du tout. Nous ne faisons qu’apprendre la voiture en roulant le plus possible," explique Raikkonen.
Alors dans les différentes équipes comme Sauber, Williams ou Toro Rosso on se félicitait simplement d’avoir pu prendre la piste.
Vettel prend la défense de cette journée hachée : "Ces F1 sont nouvelles à 99,9%. Ce sont des voitures dignes de la NASA avec toutes les avancées technologiques. Pour que ça marche, il faut que le puzzle se forme. Cela prend du temps."
Son patron, Christian Horner, ajoute. "Il y a 40% de dessins en plus nécessaires pour produire ces voitures et donc autant de pièces nouvelles à concevoir et à tester. Pour les plus petites équipes, je tire mon chapeau. Je ne sais pas comment elles y arrivent."
"Il est clair que la F1 doit évoluer pour être plus proche de l’industrie automobile. Le problème c’est que le moment est mal choisi, en pleine crise économique. Cela se reflète dans la crise des stickers des sponsors : il n’y en a pas beaucoup ici à Jerez."
La conclusion revient à Kimi Raikkonen, avant de voir comment va se dérouler la 2ème journée à Jerez.
"Les règles sont les règles, les F1 sont là. Cela n’a aucun sens de se plaindre maintenant."