Un mois avant la course inaugurale du tout nouveau circuit de Jaypee en Inde, l’incertitude persiste au sujet de l’état d’avancement des travaux. Pourtant, les autorités font le maximum pour rassurer. A Singapour, la FIA a indiqué que les organisateurs et Bernie Ecclestone donnaient des informations « positives » à propos de ce futur rendez-vous. « Nous sommes très heureux, ils font un bon travail », avait même déclaré Ecclestone à l’agence AP samedi. De son côté, Karun Chandhok, le pilote indien de chez Team Lotus, qui s’est rendu il y a peu de temps sur le circuit a écrit sur son Twitter : « La FIA est contente, la FOM est contente et la piste sera prête à temps ».
Mais quelques photos récentes dans les médias racontent une histoire totalement différente. Et Jean-Louis Moncet, le journaliste français de TF1 et Auto Plus, est entrée dans la mêlée avec quelques informations. « En ce qui concerne l’Inde, il existe deux versions », écrit-il dans sa colonne d’Auto Plus. « Il y a des membres de certaines grandes équipes qui ont été envoyés là-bas et qui disent que rien n’est vraiment prêt ».
Par exemple, Lewis Hamilton a confié à Bangalore cette semaine, lors d’une démonstration, que le circuit ne pouvait même pas encore être entré dans le simulateur McLaren.
Jean-Louis Moncet poursuit : « D’un autre côté, les spécialistes de Tecpro m’assurent que la piste en elle-même est prête mais, qu’ils ne peuvent pas encore parler des bâtiments et des infrastructures car ils ne les ont pas encore visités ».
Concernant la question fiscale, les organisateurs ont promis de prendre à leur charge les droits de douane sur les équipements des écuries de Formule 1. Rappelons que le Grand Prix d’Inde est d’initiative privée et que le gouvernement indien ne compte pas faire de cadeaux à qui que ce soit. Mais un autre problème a fait son apparition. « Le gouvernement indien ne veut pas entendre parler d’une exonération fiscale et a toujours l’intention d’imposer une taxe sur les salaires des pilotes et sur l’argent que se partageront les écuries », a expliqué Jean-Louis Moncet. « Jusqu’à présent, les discussions ont échoué ».