Alors que l’enquête démarre sur les pages dérobées du dossier médical de Michael Schumacher, plusieurs actions sont entreprises afin que ces informations ne soient pas publiées dans la presse.
Le ou les voleurs exigent environ 50.000 euros pour fournir une douzaine de pages qui résume la condition du septuple champion du monde.
L’association de la presse allemande a prévenu tous les médias du pays que "le contenu de ce dossier n’est d’aucune importance politique ou sociale significative et qu’il serait donc complètement inacceptable qu’il soit publié. Cela interfèrerait très sérieusement avec les droits de Michael Schumacher."
Pour l’instant les clubs de la presse des autres pays, notamment en France et en Grande-Bretagne, n’ont pas émis de communiqué allant dans ce sens.
Pour l’instant on ne sait toujours pas si c’est le dossier papier ou le dossier informatique qui a été volé.
La directrice du CHU de Grenoble, Jacqueline Hubert, a révélé que les employés qui avaient eu un accès potentiel à ce dossier ont été entendus par la police.
"Cela concerne un nombre limité de personnes. De plus les informations concernant Michael Schumacher étaient enregistrées sous un faux nom dans le système."
De son côté, l’hôpital universitaire de Lausanne, où a été transféré l’Allemand, a pris des mesures de sécurité en adéquation.
"Nous avons un standard de protection très élevé pour tous nos patients. Nos données sont protégées dans un système ultra-sécurisé," confie le porte-parole, Darcy Christen.