Michael Schumacher a reconnu que sa seconde séance d’essais libres du Grand Prix des États-Unis a été compromise par des problèmes de pneumatiques.
Le pilote Mercedes, qui dispute son avant-dernier GP ce week-end, a révélé avoir connu des problèmes avec les deux trains de pneumatiques alloués aux séances du vendredi : il a dû rouler avec les pneus usagés de la première libre.
« Nous avons eu un peu de difficulté parce que nous avons perdu nos deux trains de pneus ; l’un a délaminé et l’autre a connu une crevaison », a reconnu Schumacher après sa journée. « Donc nous n’avions plus que les pneumatiques utilisés ce matin. Il est évident que cela a compromis notre séance de travail avec la monoplace, donc nous devrons voir ce que cela aura comme effet. »
Le septuple champion du monde a avoué avoir été « choqué » lors de son premier tour de piste par le manque de visibilité dans certains virages.
« La piste est un défi, elle est agréable et très intéressante », ajoute Schumacher. « C’est très différent quand vous êtes assis dans une Formule 1 comparé à quand vous vous y promenez à pied ou en scooter, simplement par le fait que vous êtes assis très bas dans une F1 et que la vision est compromise. C’était un peu choquant au premier tour, mais une fois que vous êtes en piste et que vous savez où et comment les virages sont, c’est mieux mais cela reste encore un défi. »
Comme tous les pilotes, Schumacher a connu d’importants problèmes d’adhérence. L’asphalte neuf et poussiéreux n’offrait presque pas de grip aux monoplaces, et de nombreux pilotes se sont fait surprendre.
« C’est un équilibre très étrange que vous avez en piste, parce que vous avez du sous-virage par endroits et cela passe tout à coup en sur-virage. Tout le monde semble être aux prises avec ce sous-virage, et il est facile d’aller trop loin. Il suffit d’aller un tout petit peu hors de la trajectoire pour ne plus avoir de grip », conclut l’Allemand.