Les pilotes ont été très positifs au sujet des nouveaux Pirelli, dont les dimensions ont considérablement été musclées, mais surtout dont la structure a été entièrement revue afin de ne plus subir de dégradation soudaine accompagnée de perte massive de performance.
"J’ai fait 20 tours avec les pneus tendres et j’ai pu attaquer durant ces 20 tours" expliquait Felipe Massa lundi soir. Un motif de satisfaction du côté du manufacturier italien, très critiqué les dernières années.
"Personne n’aurait fait 20 tours avec les pneus tendres l’an dernier car cela aurait signifié une perte de 4 à 5 secondes au tour. La dégradation ne cause qu’environ 1 seconde à 1 seconde et demie de perte maintenant," analyse Mario Isola, directeur technique du manufacturier italien.
Revers de la médaille, cette solidité pourrait mener les pilotes à n’effectuer que des courses à un seul arrêt, comme le soulignait Jolyon Palmer ce matin. De plus, la taille de ces pneus perturbe la traînée aérodynamique derrière les voitures, même si le manufacturier n’est pas plus responsable de cela que la FIA.
"Nous avons construit les pneus que l’on nous a demandés. S’il s’avère que les courses sont ennuyeuses, nous sommes prêts à ajuster notre approche pour 2018," conclut Isola, bon joueur.