Conscient du défi qui l’attend alors qu’il va participer à son premier Indy 500 dans moins de deux mois, Fernando Alonso n’a pas encore prévu un programme d’entraînement précis, mais a déjà organisé globalement sa découverte de l’IndyCar.
"On doit encore organiser tout cela précisément" précise Alonso, avant d’estimer son planning. "La semaine prochaine, j’assisterai à la course en Alabama afin de rencontrer les membres de l’équipe. Le lundi suivant la course, je moulerai mon siège et je m’envolerai pour la Russie en vue du Grand Prix. Ensuite, j’essaierai de me rendre à Indianapolis pour plusieurs jours dans le simulateur et j’espère pouvoir essayer la voiture".
"Après cela, il y aura le Grand Prix d’Espagne et je retournerai dès la fin de la course aux Etats-Unis car les premiers essais libres débutent le lendemain à Indianapolis. J’essaierai de m’imprégner de l’IndyCar dans les avions en regardant les courses des dernières années et de pouvoir progresser plus vite. Il faut des talents différents afin de s’adapter à la voiture, au circuit, aux stratégies, et au type de course. Aussi près les uns des autres, à une telle vitesse, je ne suis pas encore près à l’affronter".
Un aveu étonnant venant de Fernando Alonso, mais moins surprenant quand on considère la difficulté de l’Indy 500, où 33 voitures s’affrontent en peloton durant 200 boucles du circuit américain.
"Je n’ai pas réfléchi avant de prendre ma décision, et je ne suis pas encore préparé" avoue l’Espagnol. "Je ne suis pas dans ma zone de confort quand je pense à ces voitures et quand je m’imagine à leur volant, mais je n’ai pas peur de les essayer ou d’un mauvais résultat. Les prochaines semaines seront très importantes et je dois franchir ce pas si je veux remporter un jour la triple couronne. C’était la meilleure opportunité pour l’équipe".