C’est une stratégie à un seul arrêt qui a prédominé dans les choix des pilotes, pour ce Grand Prix de Monaco, qui est aussi l’épreuve de la saison la moins exigeante pour les pneumatiques de la saison.
La gestion de la dégradation des pneus fut toutefois cruciale dans l’obtention d’un bon résultat.
Ce fut en tout cas la clef du succès, construit par le pilote Red Bull Daniel Ricciardo, qui s’élançait depuis la pole position avec des P Zero roses flambant neufs, tout comme les dix premiers de la grille.
Il exerçait ensuite un contrôle solide de la course et de sa position de tête, malgré un moteur privé de MGU-K. Avec la grande difficulté à dépasser à Monaco, cela produisait une course relativement lente.
Le record de la piste était l’œuvre de Max Verstappen qui ne parvenait à ce résultat qu’en toute fin d’épreuve, juste après être passé en hypersoft, 48 tours après son départ en ultra-softs.
La course s’est entièrement déroulée sur piste sèche en dépit d’un avertissement, sous la forme d’une ondée tombée une heure avant le départ. Quant à la température, elle s’établissait à 18°C pour l’air et 32°C pour la piste.
"Nous avons assisté cette fois à des choix de stratégies bien plus variés que par le passé à Monaco. Cela répondait parfaitement à l’ambition assignée à l’hypersoft, qui doit ajouter une variable dans les choix des équipes, pour une plus grande compétitivité. Résultat : le tour le plus rapide jamais réalisé en course à Monaco, réalisé grâce à un pneumatique que les pilotes ont apprécié et utilisé en qualifications comme en course. Avec une piste en évolution permanente et un nouveau revêtement à découvrir et à apprivoiser, la plupart d’entre eux sont malgré tout parvenus à extraire le plus haut niveau de performances de leurs stratégies respectives," commente Mario Isola, responsable de Pirelli F1.