A Spa-Francorchamps, les discussions sont déjà orientées vers Monza et son challenge particulier constituées de longues lignes droites. La FIA prévoit d’y introduire une évolution de son système DRS avec deux zones différentes mais aussi deux points de détection différents.
A Montréal et à Valence, deux lignes droites avaient déjà été utilisées pour le DRS mais un seul point de détection de l’écart d’une seconde avait été utilisé. Le système étant désormais jugé fiable, deux points de détection indépendants permettant de contrôler deux lignes droites non consécutives sont possibles.
La FIA devrait permettre l’utilisation du DRS sur la longue ligne droite de départ et arrivée. La deuxième zone n’a pas encore été décidée mais pourrait se situer aussi bien sur la ligne droite qui suit la chicane du premier freinage, la ligne droite avant la chicane Ascari ou la ligne droite avant la Parabolique.
Le DRS ne devrait pas permettre autant de gain à Monza que sur les autres circuits puisque les ailerons y sont déjà très plats. Cependant Button a prouvé l’an dernier qu’en roulant avec beaucoup d’appuis et en utilisant le F-duct on pouvait signer des performances comparables, tout en préservant les pneus et en ne pénalisant pas trop la vitesse de pointe.
Le F-duct a depuis été banni mais le DRS est bien plus efficace. Les équipes vont donc avoir des simulations à faire : ailerons justes assez plats pour permettre les 5 centimètres autorisés de débattement du DRS en tenant compte d’une deuxième zone DRS, à la manière de celui inauguré par Red Bull à Spa (notre photo) ? Ou des ailerons plus braqués pour préserver des Pirelli à l’usure plus forte que les Bridgestone ?