Lucas di Grassi a toujours des espoirs de revenir un jour en Formule 1 et son rôle de pilote d’essais chez Pirelli, qu’il partagera cette année avec Jaime Alguersuari, est une belle ligne de plus à son CV. Malheureusement cela ne suffira pas à garantir son retour.
"Je suis dans la meilleure position possible sur le plan technique, en tant que pilote ayant une grande connaissance des pneus. Je suis presque celui qui va les conditionner pour l’année prochaine. Cela me met dans une position très confortable," lance le Brésilien.
"Bien entendu je veux de nouveau courir en F1 avec une équipe et c’est ce sur quoi je travaille," poursuit l’ex-pilote Virgin en 2010. "Le seul problème c’est le manque de sponsors. Espérons que quelques entreprises brésiliennes viendront à mon soutien."
Malheureusement la situation actuelle sur le plan du sponsoring "pilote" n’est pas évidente, comme le révèle Martin Brundle, dont le fils Alex court cette année en GP3.
"Aujourd’hui les pilotes doivent réunir jusqu’à 10 millions de dollars rien que pour être pilote de réserve dans certaines équipes. Neuf pilotes qui roulaient en F1 l’an dernier ne roulent plus du tout. Dès que la source d’argent se tarit, ils sont remplacés par d’autres qui ont de l’argent," affirme-t-il.