Récemment, le président de Ferrari Sergio Marchionne a relancé les rumeurs d’un retour d’Alfa Romeo en Formule 1. Le constructeur italien avait remporté la tout premier championnat en 1950 et avait fourni des moteurs jusqu’à la fin des années 80. Mais le journal allemand Auto Motor und Sport suggère que Marchionne considèrerait Alfa Romeo comme un simple fournisseur pour les équipes au budget serré.
« Si l’arrangement avec Red Bull ne s’est pas fait, affirmait Marchionne, c’est que, en lumière de notre remontée de 2015, proposer notre propre moteur à une équipe du calibre de Red Bull aurait été dangereux. Ce qui m’intéresse, c’est que Ferrari gagne, pas Red Bull. Mais Ferrari a les compétences techniques pour proposer des solutions aux autres. »
L’ancien président de Ferrari, Luca di Montezemolo, ne s’emballe pas, lui qui a entendu tant de rumeurs au sujet d’un retour d’Alfa en Formule 1.
« Nous verrons, je ne sais pas. En tant qu’Italien, j’espère que ça se fera, mais il est important de voir si toute cette communication est suivie d’actions concrètes. Parce qu’au fil des ans, on a beaucoup parlé d’Alfa Romeo. »
De manière générale, di Montezemolo reproche à la F1 de n’accueillir que peu d’équipes compétitives.
« Le véritable problème, c’est qu’il n’y a que deux équipes en ce moment : la seule qui pouvait gagner cette année quand Mercedes avait des ennuis, c’était Ferrari. Je crois aussi que le problème de la gouvernance est très important, mais je ne veux pas en dire plus parce qu’on pourrait penser que je veux en débattre, alors que je préfèrerais parler des Jeux Olympiques ! »
« Ferrari a des raisons d’être optimiste, mais il faudra aussi voir le bond en performance que Mercedes sera capable de faire. J’ai récemment pris le petit-déjeuner en compagnie de Niki Lauda, et il m’a dit que Mercedes ne s’arrêterait pas en chemin pour attendre Ferrari. »