Dans le procès qui oppose Anthony Hamilton à Paul di Resta - le premier accuse le second d’avoir rompu anticipativement le contrat qui les liait - on en apprend tous les jours un peu plus sur le merveilleux monde des affaires et de la F1.
Hier, on a par exemple appris que Paul di Resta avait enregistré une conversation téléphonique compromettante avec son ex-manager Anthony Hamilton, ce qui est interdit en Grande-Bretagne. “Lorsque j’ai fait ça, je ne savais pas que c’était interdit,” affirme Paul di Resta.
Paul di Resta a aussi affirmé que les relations entre un pilote et son manager “sont encore plus étroites qu’avec votre propre père, votre petite amie ou femme.” C’est la raison pour laquelle Paul di Resta se dit consterné par l’évolution de ces relations.
Si Paul di Resta a rompu son contrat de management avec le père de Lewis Hamilton, c’est parce qu’il accuse ce dernier d’avoir essayé de détourner 20% des cinq millions qu’un sponsor (Go Fast) était prêt à investir sur le pilote écossais. Cette “arnaque” n’a finalement jamais eu lieu, car le contrat n’a jamais été signé.
Le procureur britannique se demande toutefois ce que signifie un SMS que Paul di Resta a envoyé à l’un de ses associés et qui dit : “Ne t’inquiète pas, nous le tenons.”
“Avez-vous essayé de le coincer ?” lui demande le procureur. “Oui, s’il avait fait ce que je soupçonnais. J’ai tout fait pour essayer de comprendre ce qui se passait,” répond Di Resta.
Le procureur s’est toutefois montré très sévère à l’égard du pilote écossais. “Vous êtes venu devant ce tribunal pour déballer un tas de mensonges, vous avez cherché n’importe quelle excuse pour sortir de cet accord (avec Anthony Hamilton).”
“Ce n’est pas vrai,” lui répond Paul di Resta.
Cette affaire se poursuivra jusqu’à la fin de la semaine et le verdict n’est pas attendu avant le milieu du mois de janvier.