Pour son directeur, Ferrari doit se concentrer sur ses propres performances dans le but de rattraper Sebastian Vettel et Red Bull. Un début de saison irrégulier qui l’a vu rencontrer des problèmes et un rythme inexplicablement lent à Monaco, et qui relègue Alonso à 36 points de Vettel.
Bien qu’Alonso pense que Vettel rencontrera à son tour des soucis, son directeur est partisan de maîtriser ce qui peut l’être. « Je ne regarde pas ailleurs, je préfère voir ce que l’on peut apporter à la voiture pour que tout fonctionne. Des fois tout est logique, des fois nous ne comprenons pas la voiture, c’est un défi récurrent cette année ».
Alors qu’on lui demandait si Ferrari avait besoin que Vettel rencontre des problèmes pour rattraper son retard, Domenicali a répondu : « Si ça arrive je ne vais pas pleurer, mais je suis un homme qui aime le sport, et je ne lui souhaite pas des problèmes ».
« Je pense qu’il a été vraiment solide jusqu’ici, mais cette année tout peut vite changer. Si vous vivez une course difficile les choses peuvent changer de nouveau, mais il semble très fort » poursuit Domenicali. « L’an dernier, nous accusions 40 points de retard à la pause estivale mais nous avons perdu le titre d’un rien ».
La Ferrari semble bien née et dans un bon rythme cette année, et semble ne pas trop souffrir de ses pneus, mais son directeur ne veut pas tirer de conclusions à ce sujet. « C’est l’aspect amusant de la F1, certaines équipes voulaient du changement il y a quelques courses et finalement, tout semble convenir maintenant ».
« Vous savez comment je suis, je reste calme et je ne m’emballe pas à la moindre contre-performance. Ça fait partie du jeu et les ingénieurs sont là pour comprendre ce qui se passe » conclut l’Italien.