Stefano Domenicali s’est exprimé pour la première fois depuis sa démission de son poste de directeur de la Scuderia Ferrari lors d’une entrevue avec le journaliste italien Leo Turrini, un proche des Rouges.
L’Italien a révélé que la première chose qu’il avait faite c’était d’appeler "dans l’ordre alphabétique Alonso, Raikkonen et Vettel. Fernando et Kimi sont de vrais amis. Je regrette les résultats, je ne les ai pas mis ensemble pour signer des 6èmes places. Malheureusement c’est comme cela que ça s’est passé. Quant à Sebastian, vous chercherez vous-même la réponse sur le pourquoi de mon appel."
Domenicali a pris ses distances avec la F1. "Je n’ai pas regardé le Grand Prix d’Espagne et peut-être que je ne regarderai pas celui de Monaco. Je n’ai pas exclu de revenir en course automobile mais je ne travaillerai jamais pour aucune autre équipe de F1, que ce soit Caterham ou McLaren. Cela ne le ferait pas si j’encourageais Alonso et Raikkonen."
"J’ai reçu beaucoup de propositions, certaines qui ont été évoquées sont vraies, mais je ne me presse pas pour me décider," ajoute-t-il.
L’Italien révèle que la passation de pouvoir avec Mattiacci a été... très sommaire !
"Il ne m’a rien demandé. C’est bien de savoir qu’il n’avait pas besoin de conseils..." ironise-t-il.
L’Italien évoque à nouveau Monaco et Schumacher pour conclure.
"Je me souviens de la dernière victoire de Ferrari ici, avec Schumacher en 2001. C’était sa 5ème et nous étions persuadé qu’il battrait Senna et ses 6 victoires. Ce n’est jamais arrivé. Il m’arrive de penser que si Schumacher avait poursuivi avec nous, entre 2008 et 2013, il aurait eu au moins un titre de plus. Mais ne vous méprenez pas : je pense que Alonso méritait d’être couronné champion en 2010 et en 2012."