Aujourd’hui au Mugello, Stefano Domenicali est revenu sur la tâche sans fin de commenter la saison de Formule 1 qu’à connu Ferrari. Même devant son public, il n’est pas question de changer de discours : l’année 2011 a été décevante et il faudra revenir tout en haut de la hiérarchie en 2012.
"Clairement nous ne sommes pas heureux, comme nous l’avons déjà souvent dit. Lors des deux dernières courses, nous voulons encore essayer de monter sur le podium et faire tout ce qu’on peut pour que Fernando Alonso puisse décrocher la deuxième place du championnat pilotes. Pendant ce temps, à Maranello, tout le monde travaille à produire une voiture qui soit compétitive dès le début de la prochaine saison où nous sommes bien conscients que nous ne pourrons avoir qu’un seul but, la victoire," commence l’Italien.
Domenicali est revenu sur les grandes périodes de cette saison qui va bientôt se terminer au Brésil, après le prochain Grand Prix à Abu Dhabi. "Nous avons vraiment très mal démarré mais ensuite, lorsque l’été est arrivé, nous nous sommes bien rattrapés ce qui nous a permis de signer une victoire à Silverstone. Ensuite nous avions un programme de développement pour la voiture qui aurait dû nous rapprocher des leaders. Malheureusement, ce que nous avons apporté à Spa n’a pas du tout produit les effets escomptés et nous avons donc fait un pas en arrière. Nous avons alors décidé d’interrompre le développement de la 150 Italia pour se concentrer totalement sur celle de l’an prochain. Lors des dernières courses, on a testé quelques idées et quelques pièces qui nous seront utiles pour le futur, nous continuerons d’ailleurs à le faire à Abu Dhabi et au Brésil."
Montezemolo a déclaré dans l’après-midi qu’il n’y avait pas de raisons de remplacer Massa en 2012. Domenicali suit la voie tracée par son président. "Je compte énormément sur Felipe pour se ressaisir parce qu’il sait que l’an prochain sera une saison clé pour lui. Je reste convaincu qu’il sera capable de démontrer sa vraie valeur. Concernant les rumeurs qui placent des pilotes chez nous à Maranello pour le remplacer, je ne peux que répéter mes mots et ceux dits aujourd’hui par le président : Felipe sera aussi avec nous en 2012 et cela doit vous faire comprendre à quel point nous avons foi en lui."