La Scuderia Ferrari avait de grandes ambitions pour ce premier Grand Prix de la saison en Australie, mais elle a dû subir la loi de Red Bull, de McLaren et même de Renault puisque Petrov s’est classé troisième devant Alonso, hier à Melbourne.
Ce n’est pas exactement de cette façon que l’on voyait les choses du côté de Maranello. "Nous ne pouvons pas nier que nous quittons l’Australie en étant quelque peu déçus. Ce dimanche, nos performances n’étaient pas au niveau des meilleurs, notamment celles de l’une des deux Red Bull. Quoi qu’il en soit, nous avons marqué des points importants, surtout avec Alonso qui a fait une très belle course."
"Nous devons maintenant analyser tout cela très attentivement afin de comprendre ce qui nous a empêchés d’être aussi compétitifs que nous le souhaitions. Ensuite, il faudra réagir immédiatement, dès le prochain Grand Prix de Malaisie. L’une de nos plus grandes préoccupations est notre niveau d’appuis aérodynamiques à l’avant. Il faut que nous comprenions pour quelle raison nous n’avons pas autant d’appuis aérodynamiques à l’avant que ce que les données de la soufflerie nous promettaient. D’un côté plus positif, il y a notre niveau de fiabilité, notamment celui du moteur et du KERS," ajoute le directeur italien.