La saison 2013 sera-t-elle une lutte pour le titre entre Ferrari et Red Bull ? McLaren est fragilisée par le départ de Lewis Hamilton et Mercedes ne sera certainement pas encore au niveau pour jouer le titre. Domenicali concède que c’est le scénario le plus probable mais ne veut écarter aucun rival.
"Sur le papier, cette analyse est la bonne et semble correcte mais, comme toujours en F1, il faut être très, très prudent. Je préfère une approche mentale qui considère que nos rivaux seront aussi nombreux que l’an passé. Et nous ne sommes pas à l’abri de surprises chaque année," pense Domenicali.
"Alors mon approche c’est de craindre tout le monde et de ne considérer personne comme déjà dehors de ce championnat. En plus nous aurons des pneus différents. Quant à la clé, le transfert de Lewis Hamilton, je pense que c’est un pilote parmi les plus forts de la F1. Il rejoint toutefois une équipe qui était en difficulté l’an passé. Il peut être à la fois un de nos compétiteurs majeurs comme ne pas l’être parce que les règles ne changent pas et il n’y aura donc pas, a priori, de changement majeur dans la hiérarchie."
Ferrari a grandement envie d’effacer les déceptions de ces trois dernières années, où Fernando Alonso a terminé par deux fois à quelques points de Sebastian Vettel et donc du titre mondial.
"Nous nous sommes battus encore une fois jusqu’à la fin en 2012 et cela a été extrêmement intense. Finir deuxième une autre fois fait mal mais quand on prend le temps de regarder l’histoire de la F1, certains ont connu la même chose et même plus. Red Bull est un compétiteur sérieux et cela leur a pris du temps pour en arriver là. C’est ainsi. Nous voulons gagner et la défaite vous aide aussi à grandir."
La pression est donc sur Domenicali pour enfin réussir en 2013 ? "Vous ne faites pas ce boulot si vous souhaitez une vie facile. Je suis toujours sous pression mais ce n’est pas un problème. Je sais la gérer, c’est un privilège que d’occuper mon poste."