Le directeur de l’écurie Ferrari, Stefano Domenicali, est confiant en les capacités de son équipe à rebondir après un difficile Grand Prix de Monaco.
Fernando Alonso a pu finir seulement septième après avoir été doublé par Adrian Sutil et Jenson Button pendant la course, tandis que son coéquipier Felipe Massa a démarré du fond de la grille après qu’un accident lors des essais libres 3 l’ait laissé sur la touche en qualifications. Il a de nouveau tapé le rail au même endroit, à Sainte Dévote, en course après une casse de suspension.
Domenicali insiste sur le fait que les difficultés de Monaco ne représentent pas une baisse des performances, tout comme la victoire de Barcelone ne prouvait pas une domination de l’équipe.
Il fait aussi remarquer que Monaco n’a jamais été une bonne piste pour Ferrari et que l’équipe n’y a plus gagné depuis plus de dix ans et la victoire de Michael Schumacher en 2001.
« Nous n’avions pas la vitesse et nous devons comprendre pourquoi, mais nous sommes habitués à réagir très rapidement après un week-end difficile, » dit Domenicali.
« Il est très difficile de dire pourquoi nous avons eu du mal. J’ai dit à nos gars que, comme on dit en Italie, nous n’étions pas "dans les étoiles" à la fin du week-end à Barcelone et que nous ne sommes pas la tête dans le sable après Monte Carlo. Malheureusement, il doit y avoir une raison pour laquelle nous n’avons pas gagné sur ce circuit depuis 2001, peut-être que ce sont les caractéristiques ou les situations, je ne sais pas. »
Domenicali insiste sur le fait qu’il est toujours très tôt dans la saison et que le championnat doit encore prendre forme. Alonso est troisième au championnat des pilotes, 29 points derrière Sebastian Vettel, tandis que Ferrari tient la deuxième place du championnat constructeurs malgré le fait de n’avoir pu récolter que 6 points à Monaco.
« D’un point de vue sportif, la seule chose positive a été que Kimi Räikkönen n’a pas eu beaucoup de points, mais Vettel a terminé deuxième, » dit Domenicali. « Nous avons seulement bouclé 6 courses sur 19. Le championnat est très long et même si nous sommes deuxièmes au championnat constructeurs, Mercedes semble très forte et peut revenir. Ce sera un grand défi pour tout le monde, un super championnat, mais nous avons besoin de réagir et de comprendre les raisons qui font que nous n’étions pas au niveau auquel nous aurions voulu être à Monaco. »