Stefano Domenicali est le directeur de la Scuderia Ferrari et c’est peut-être le poste le moins enviable dans le paddock... lorsque cela ne se passe pas très bien. En cas d’échecs répétés, la pression sur le n°1 de la Scuderia est en effet énorme.
Comment fait Domenicali pour se protéger de cette pression ? "Cela fait 21 ans que je suis chez Ferrari. La seule chose qu’il faut apprendre là-bas, à part le fait qu’il faut être fier de faire partie de cette famille, c’est de s’auto-protéger de la pression, car si vous n’arrivez pas à faire ça, vous ne pouvez pas réussir," affirme le directeur italien.
"Je me dédie totalement à mon travail et à mon entreprise. Je n’ai aucun autre intérêt privé. Lorsque ma journée est terminée et que je me regarde dans le miroir avant de me coucher, je me demande si je me suis donné à fond. Et la réponse est toujours positive, car je ne pourrais pas faire plus. C’est tout simplement impossible. C’est ce que je m’impose à moi, mais aussi à tous les membres de l’équipe," poursuit Domenicali.
La défaite n’est-elle pas source d’angoisse ? "Angoisse n’est peut-être pas le mot juste. Mais je me souviens très bien de la dernière course de la saison 2010, lorsque Fernando (Alonso) est passé à côté du titre de presque rien. Je crois que le temps est presque venu pour se remettre en quête du titre mondial. Nous avons notre destin entre nos mains. Nous pourrions gagner déjà cette année, à la seule condition que nous donnions à Fernando la voiture qu’il mérite. Je crois que nous sommes sur de bons rails et que cela nous permettra de signer de bons résultats à l’avenir," ajoute Stefano Domenicali.