Fernando Alonso et Ferrari sont sur le point de disputer le dernier Grand Prix de la saison et celui-ci est considéré comme la finale du championnat du monde de F1. C’est au bout des 71 tours de cette course que nous saurons en effet qui de Vettel ou d’Alonso remportera son troisième titre mondial.
Quel est l’état d’esprit chez Ferrari au moment d’aborder cette finale du championnat ? “Notre état d’esprit ? Nous pensons que nous n’avons rien à perdre, car nous sommes déjà en retard. Nous devons être prêts à saisir la moindre opportunité. Voilà ce que nous pensons au sein de l’équipe,” explique Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia Ferrari.
On annonce un risque de pluie pour la course de dimanche. Est-ce une bonne nouvelle pour Ferrari ? “Je vous le dirai après la course, car avant celle-ci, c’est difficile à dire. Ce pourrait être une bonne chose, car cela gomme quelque peu les différences entre les voitures, mais cela dépend de l’intensité de la pluie et à quel moment elle arriverait. C’est une autre difficulté qu’il faudra surmonter de la meilleure façon possible.”
Une fois de plus, un pilote Ferrari est encore dans la course au titre au moment d’aborder la dernière course de la saison. Cette finale ressemble-t-elle à celles de 2008 et 2010 ?
“En 2008, nous avions remporté le titre des constructeurs et Felipe (Massa) a été champion du monde l’espace de 20 secondes, mais c’est finalement Hamilton qui l’a emporté. Si mes souvenirs sont exacts, nous avions manqué de fiabilité cette année-là. Felipe avait fait un boulot remarquable et nous étions très déçu pour lui, car il méritait de gagner, mais le titre est revenu à Lewis,” raconte le directeur italien.
“La finale 2010 a été la plus frustrante, car nous avions plusieurs choses à gérer et nous avons été incapables de le faire. C’était de notre faute, car nous avons fait une erreur et cela n’a pas aidé Fernando. Nous n’avions pas la meilleure voiture selon moi. C’est mon souvenir le plus pénible. Ce dimanche, notre état d’esprit sera différent. On ne peut pas regarder vers l’arrière, nous devons attendre le résultat final et l’accepter,” ajoute Stefano Domenicali.