Après les 4 premières courses de l’année, on parle toujours de l’arrivée de la saison européenne. Mais parmi ces 7 Grands Prix s’en ajoutent un hors du Vieux Continent, celui du Canada. Le 44ème GP du Canada, le 34ème à Montréal est prêt à accueillir la F1 et Stefano Domenicali espère bien que Ferrari va redresser la barre après un Grand Prix de Monaco très frustrant.
"Le GP de Monaco n’a pas été facile pour nous," admet l’Italien aujourd’hui. "Depuis, nous nous sommes remis au travail très ardemment, premièrement pour étudier toutes les données afin de comprendre pourquoi nous n’avons pas été performants en Principauté. A partir de là nous avons ajusté les réglages et la configuration, complètement différente, des voitures pour Montréal."
"C’est un vrai changement : on passe d’un circuit aux appuis maximums à celui qui en requiert le moins lors de cette première partie de saison," ajoute-t-il.
Ferrari en sait-elle plus sur la casse de Massa en course à Monaco ? "Ce qui est sûr c’est que l’équipe est déterminée à résoudre tout problème de fiabilité. Dans le cas de Monaco, c’était un incident isolé. Felipe aura un tout nouveau châssis à Montréal."
Domenicali se veut optimiste pour le Canada. "Sur les 6 premières courses de la saison, au global, notre voiture a montré qu’elle était forte même si d’autres sont peut-être un plus rapides. Je pense que Montréal nous permettra d’exploiter nos points forts, notamment le freinage, qui est un domaine clé sur ce circuit. Espérons que cela tourne en notre faveur, tout en continuant à développer les points où nous sommes encore en faiblesse."