Suivant la voie tracée par son président Luca di Montezemolo, Stefano Domenicali a appelé la Formule Un à réduire l’importance de l’aérodynamique dans la performance des monoplaces.
La Scuderia Ferrari s’insurge contre cet état de fait depuis le début de la saison… et souffre justement de soucis aérodynamiques avec sa 150° Italia.
« A l’heure actuelle, en Formule Un, il n’y a vraiment que du développement aérodynamique. Ca représente 90 pour cent de la performance ce qui, du point de vue d’un constructeur automobile comme Ferrari, est inacceptable », a-t-il déclaré à Auto Bild.
« Le futur de l’automobile n’est pas dans l’aérodynamique. Seule une petite partie de notre budget est consacrée à ce domaine », a-t-il ajouté. « Si nous avions la même approche pour la Formule Un, nous ne nous qualifierons pas pour les courses. Il y a un déséquilibre entre les vraies voitures et la Formule Un. »
Domenicali a également reconnu que l’aérodynamique n’était traditionnellement pas la force de Ferrari et ajouté que le leader dans ce domaine était actuellement Adrian Newey, directeur technique de Red Bull Racing.
Même si la situation actuelle déplait à la Scuderia, elle doit toutefois travailler dur et affiner l’aérodynamique de sa monoplace pour revenir au niveau des équipes Red Bull et McLaren.