Sans évolutions à Bahreïn, la Scuderia Ferrari ne s’attendra pas à un grand résultat dimanche, sur un circuit où elle s’est toujours plutôt bien comportée par le passé. Le tracé de Sakhir devrait souligner les principales faiblesses de la F2012 : vitesse de pointe insuffisante et motricité précaire.
"Nous avons toujours su que nous aurions des problèmes à Shanghai et à Sakhir," admet honnêtement Stefano Domenicali aujourd’hui à Maranello, où il est rentré faire un passage express avec Pat Fry pour surveiller les derniers développements en cours pour la F2012.
"Bien entendu nous ne sommes pas heureux de ne pas avoir ramené à la maison les points possibles en Chine. Fernando aurait pu finir dans le top 5 et Felipe dans les points mais les deux ont passé tout leur temps dans le trafic, surtout Fernando qui n’a pas eu un seul tour clair. Et sans vitesse de pointe suffisante, il a essayé de dépasser ailleurs que dans la ligne droite et a pris beaucoup de risques," poursuit l’Italien.
"A Bahreïn, nous essayerons de limiter les dégâts de manière plus efficace que nous l’avons fait en Chine. Il faudra surtout tirer le meilleur des pneus en qualifications et en course. Comprendre ces pneus est vraiment la clé de ce début de saison, cela peut vraiment faire la différence et nous devons améliorer notre capacité à les analyser et à prédire leur comportement," note le patron de la Scuderia.
En attendant, Maranello est sous pression pour délivrer de bonnes évolutions pour le début de la saison européenne. "C’est là qu’est la vraie compétition pour nous ces dernières semaines. Tout le monde cherche les centièmes disponibles, dans tous les domaines. Nous testerons des choses au Mugello mais l’usine continuera à produire des nouveautés jusqu’à la veille du Grand Prix d’Espagne. Nos rivaux en feront certainement de même, nous verrons qui aura fait le meilleur boulot."