La dernière course de 2018 en WEC, sur cette super-saison qui se terminera en juin 2019, a été marquée par des pluies diluviennes. Lancées sous régime de voiture de sécurité, les 6 Heures de Shanghai ont été interrompues au bout de six tours, ce qui n’avait pas empêché la Rebellion numéro 3, pilotée par Thomas Laurent, d’aller s’écraser dans les protections en bord de piste.
Relancée brièvement, la course a de nouveau été arrêtée et il a fallu attendre les trois dernières heures pour que le rythme soit réellement imprimé, en dépit de conditions toujours difficiles.
Fernando Alonso était au volant lorsque la course a été lancée et s’est envolé en tête avant que la Dragonspeed LMP1 ne vienne s’écraser dans le mur, neutralisant de nouveau l’épreuve. La neutralisation a duré trop longtemps et obligé l’Espagnol à passer par les stands, et être bloqué en bout de ligne des stands à cause de la procédure qui impose le feu rouge dans ces conditions.
La 7 s’est retrouvée en tête avec une trentaine de secondes d’avance, Mike Conway devançant Kazuki Nakajima, et les deux hommes ont été regroupés après une dernière intervention de la safety car, mais sans que le classement n’en soit bouleversé.
Le trio Conway / Lopez / Kobayashi s’impose devant l’équipage Alonso / Buemi / Nakajima, tandis que Rebellion n’a pas été meilleur des prototypes non hybrides, puisque l’équipage SMP Racing composé de Jenson Button, Vitaly Petrov et Mikhail Aleshin complète le podium.
"Ce fut une course difficile en raison des conditions météorologiques, de la quantité d’eau sur la piste et des périodes de safety car" a déclaré Alonso. "Les courses par temps de pluie sont toujours très stressantes, y compris en termes de visibilité. Je pense que nous avions une bonne voiture rapide et que nous avons fait de notre mieux ; nous étions très compétitifs aujourd’hui et nous pouvions nous battre pour la victoire. Au final, ça n’a pas marché, mais on réessaiera la prochaine fois."