Le Grand Prix d’Espagne n’a pas été particulièrement satisfaisant pour l’équipe HRT, globalement déçue de son rythme de course. Et l’abandon de Tonio Liuzzi à cause de la casse de sa boîte de vitesses n’a rien arrangé.
L’Italien a fait un premier relais solide, prenant l’avantage sur les deux Virgin et les décrochant, mais a ensuite commencé à avoir des problèmes. Il a souffert d’un manque de grip, avant d’avoir des soucis avec sa boîte.
« J’ai pris un bon départ, comme sur le dernier Grand Prix. Tout se passait bien, la voiture était bien équilibrée, j’étais devant les Virgin et je creusais l’écart. Après le premier arrêt aux stands, nous avons perdu du grip à l’arrière, comme en qualification. J’ai aussi commencé à avoir des problèmes pour monter les rapports. C’était de pire en pire et j’ai finalement dû m’arrêter », expliquait-il. « C’est vraiment dommage parce que sans ce problème nous aurions pu avoir un meilleur rythme sur le deuxième relais et nous battre avec les Virgin jusqu’à l’arrivée. »
Narain Karthikeyan, lui, a eu la satisfaction de voir le drapeau à damier, non sans mal. L’Indien a souffert d’un fort survirage pendant une grande partie de la course et était mal installé dans son baquet.
« Ce fut une course très difficile », indiquait-il. « Les pneus s’usaient beaucoup, particulièrement à l’arrière, ce qui rendait la voiture difficile à piloter. Les quelques premiers tours se sont bien passés mais, ensuite, l’arrière a commencé à me poser beaucoup de problèmes. J’ai aussi eu quelques soucis avec mon baquet, je me suis brûlé le dos et la douleur était parfois insupportable. Le point positif est que j’ai terminé la course. Nous devons trouver pourquoi nous n’étions pas dans le coup. Nous pensions que notre rythme de course serait meilleur mais ce ne fut pas le cas. C’est peut-être la grosse différence entre les pneus durs et tendres qui a compliqué la mise au point et provoqué cet important survirage. Nous devons travailler là-dessus. »