Cette semaine, le bruit a couru dans le paddock que l’ancien ingénieur Ross Brawn pourrait être placé à la tête de la Formule 1 par ses nouveaux propriétaires, le groupe Liberty Media.
Si Brawn a affirmé n’être qu’un simple consultant et que son avenir dépendrait de l’actuel directeur de la FOM, Bernie Ecclestone, ce dernier nie toute modification de l’organigramme : « je reste le patron, ça ne changera pas. Je peux vous assurer que tout restera comme c’est actuellement » dit-il au Bild.
Certains affirment néanmoins qu’Ecclestone serait progressivement mis à l’écart par Liberty Media, qui souhaite procéder à des changements en F1. Quoi qu’il en soit, le Britannique assure qu’il ne faut pas s’attendre à des évolutions à court terme car le changement de propriétaire n’est pas encore totalement effectif.
« C’est assez simple : les accords Concorde courent jusqu’en 2020. Et jusqu’à cette date, ni les équipes ni les règles ne changeront. Les actionnaires peuvent bien évidemment changer, et les nouveaux mettront davantage l’accent sur la publicité que CVC. »
« Ils n’ont pas le contrôle de l’entreprise. Ils en détiennent 10% et pour le moment, j’en suis toujours le PDG. Si Liberty prend les commandes, ils pourront faire ce qu’ils veulent. Mais ce n’est pas encore le cas alors ils ne peuvent pas faire comme bon leur semble. »
De plus, Ecclestone ne semble pas disposé à faire de la place pour Brawn.
« Je serais ravi qu’il rejoigne la FIA, mais il ne peut rien pour nous en ce moment. Nous n’avons pas besoin d’un ingénieur ou de quiconque avec les compétences de Ross. Je ne lui ai pas parlé depuis longtemps et je n’ai aucune idée de ce qu’il va faire. »
Brawn ne serait donc pas le « nouvel Ecclestone », comme certains l’ont affirmé ? Le grand argentier de la F1 tranche : selon lui, « c’est du grand n’importe quoi ».