Les patrons des équipes de F1 auraient-ils un double langage ? Ont-ils une opinion pour les médias et une autre lors de leurs conversations privées ? C’est ce que laisse entendre Bernie Ecclestone, sans surprendre personne, il faut bien l’avouer.
Chez Ferrari on se dit par exemple opposé au doublement des points lors de la dernière course de la saison, mais en privé, Bernie Ecclestone affirme que le discours est assez différent.
“C’est trop artificiel,” s’exclamait Luca di Montezemolo, le président du groupe Ferrari, en décembre dernier. “Je ne serais pas surpris de voir cette règle supprimée très bientôt.”
Bernie Ecclestone fait la grimace. “Nous avons parlé ensemble de cette règle et je lui ai dit que si nous avons introduit cette règle, c’est parce que la Scuderia Ferrari n’était pas assez performante. J’ai ajouté que s’ils faisaient ce qu’il fallait, nous n’aurions pas besoin de cette règle. Il m’a répondu “je sais, je sais”.”